La sociocratie, un mode de gouvernance coopérative, au service de la performance et de la qualité de vie au travail.

Que vous soyez dirigeant ou initiateur d’un projet, le choix des membres de votre équipe est crucial : comment s’entourer des compétences indispensables à la réussite de votre projet, à sa pérennité ?

Votre équipe est constituée, l’enjeu est maintenant de mettre en place les conditions de la réalisation et du déploiement de son plein potentiel.

Vos capacités managériales feront la différence si elles sont combinées à un mode organisationnel basé sur la coopération.

Si ce n’est pas encore le cas, la sociocratie vous aidera dans cette voie.

Dans le domaine privé, la sociocratie vous permettra de vivre pleinement le sens du mot « coopération », en famille, au sein de divers collectifs.

La sociocratie, est un mode de gouvernance et de management participatifs, basée sur la coopération.

La clé de la réussite des structures, groupes qui l’ont adoptée, réside dans la nature des processus de décision et de communication qu’elles ont mis en place.

Ils leur permettent de bénéficier d’une mobilisation accrue de leurs équipes, et ainsi d’assurer une meilleure prise en compte de la réalité de terrain. L’efficacité des décisions en est accrue, l’adaptabilité de la structure est assurée.

La sociocratie interpelle chacun dans sa capacité à concilier son besoin d’appartenance et de liberté.

Pas à pas, elle favorise l’émergence d’une culture basée sur la coopération, reflet d’une évolution des postures individuelles.

Enfin rien ne serait possible sans une structure, apportant au système et à ses membres, la sécurité dont ils ont besoin pour oser cette voie.

La sociocratie apporte cette sécurité par la définition de règles de fonctionnement. Garantes de l’auto-régulation des équipes, elles favorisent l’engagement, la créativité et contribue à la pérennité des projets.

Un peu d’histoire

 

Le terme sociocratie a été inventé par Auguste Comte (1798-1857), philosophe français du 19° siècle.

En 1977 un chimiste, Ilya Prigogine, a mis en évidence le fait qu’un groupe composé d’organismes vivants s’auto-organise en permanence pour réagir aux événements extérieurs.

Ce réflexe lui permet de trouver un nouvel équilibre interne et d’assurer sa survie.

Gérard Endenburg, ingénieur hollandais, a transposé ce mécanisme d’auto-régulation des systèmes, à la gouvernance des groupes, des organisations.

 

C’est ainsi qu’est née la sociocratie telle que nous la pratiquons à ce jour.

Les règles de la sociocratie sont au nombre de quatre.

Un mode organisationnel horizontal et vertical.

Les organisations sociocratiques superposent à la structure hiérarchique, une structure en cercles apportant ainsi de l’horizontalité à la gouvernance.

Une communication ascendante et descendante entre les cercles.

Elle assure que les limites et besoins des acteurs de terrain soient connues et prises en compte par les instances décisionnaires.

Un mode de décision par consentement.

Les décisions stratégiques des équipes sont prises par consentement (ou zéro objection), dans la limite de leur mandat.

L’affectation des membres dans leurs fonctions sur la base du consentement.

Afin de pouvoir remplir ses missions et atteindre ses objectifs, une équipe sociocratique pourvoit des postes : animateur et secrétaire de réunion, représentant de l’équipe à l’échelon « supérieur » ( ou second lien). Ces fonctions sont attribuées sur la base du consentement.

Ces règles sont sous-tendues par trois principes

L’équivalence entre les membres d’une équipe lors de la prise des décisions, relevant de leur périmètre de mandats.

 

La référence à un projet partagé afin de développer un sentiment d’appartenance mobilisateur.

La mise en place d’un dispositif de mesure afin d’évaluer en permanence l’atteinte des résultats visés.

L’ensemble de ces règles et principes sociocratiques contribue efficacement au développement d’une culture et de postures basées sur la coopération.

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